C'est une profonde tristesse qui étreint les habitants de la maison...

De mon côté, j'essaie de noyer mon chagrin dans le travail !

Mon tonton adoré m'invite à sortir en boîte de nuit mais je pense que le timing est très mal choisi !

Du coup, il choisit de faire un enfant à sa femme ! ^^ Un être s'éteint, un autre s'éveille...

Le fantôme de Papy Akira est bouleversé par la mort de sa fille et vient se refugier auprès de moi dans le lit.

Alejandro a décidé de s'installer à la maison ce WE pour m'aider à faire mon deuil. Papa a pris soin de lui donner la chambre de feue ma grand-mère... même si ça le dérange qu'il soit au même étage que moi ! En même temps, je ne pense pas qu'Al ou moi soyons d'humeur à la bagatelle...

Surtout que le discours que lui tient peu après Papa ne soit pas de nature à lui remonter le moral... même s'il se sent flatté par la confiance que lui témoigne mon père !

Lorenzo : - Alejandro, je sens que je n'en ai plus pour longtemps avant de rejoindre ma petite Fleur ! Aussi, j'aimerais te confier la prunelle de mes yeux. Promets-moi que tu prendras soin de ma petite Bléblé quand je ne serai plus là...
Alejandro : - Vous avez ma parole, m'ssieur Flex. Je la chérirai comme mon plus précieux programme informatique !

Papa, voulant éviter l'erreur de Fleur, prend ensuite sa retraite pour profiter de ses derniers instants avec sa famille.

Le lendemain, nous nous retrouvons tous les trois à la table du petit-déjeuner. Je crois que c'est à ce moment que je prends pleinement conscience de la perte de ma mère. Papa essaie de détendre l'atmosphère : 

Lorenzo : - C'était notre chanson, à ma petite Fleur chérie et moi... As-tu une chanson attitrée avec ton amoureuse, Al ?
Alejandro : - Euh, si j'avais une amoureuse, j'aimerais bien que ce soit Do you wanna date my avatar ?
VDUCDB : - T'es sérieux ? J'veux pas te faire de peine mais avec une chanson pareille, tu risques pas d'avoir d'amoureuse !
Alejandro : - T'es sûre ? Quelle chanson je devrais choisir selon toi ?
VDUCDB : - Mario Kart Love Song, indubitablement...
Alejandro : - C'est ballot, parce que je la trouvais trop band...euh charmante, Codex dans le clip ! *se tournant vers Lorenzo* Pardon, M. Flex, mes mots ont failli dépasser mes pensées...
Lorenzo : - C'est pas grave, Alejandro, j'ai eu ton âge moi aussi, et comme toi, les hormones en ébullition. Perso, je fantasmais sur ma prof de latin qui était toujours m...
VDUCDB : - P'paaaa ! ça devient hyper gênant là... 
Lorenzo : - Pardon, ma chérie !

Al mène de front ses études et un boulot en indépendant pour payer ses études. En se montrant assidu en cours, en rendant ses dissertations toujours en avance et bien argumentées, il veut, j'en suis sûre, rendre hommage à ma mère qui lui a permis de s'inscrire à l'université. 

C'était toujours Fleur qui s'occupait de cuisiner. Et avec mes études qui me prennent presque tout mon temps libre, Papa a décidé d'embaucher un traiteur... en plus de se méfier de mon trait "maladroite". Je suis sûre qu'il a peur que je ne mette le feu à la cuisine et je ne peux lui donner tort sur ce point... ^^

Papa, de son côté, profite de sa retraite pour s'occuper de son jardin...

Dès que mes études me laissent un peu de temps libre, j'en profite pour améliorer ma fusée. Je veux tenir la promesse que j'avais faite à ma grand-mère d'aller sur Sixam, même si la motivation première de ramener le responsable de la naissance de Poupou est devenue obsolète avec sa mort. Mais je veux m'assurer que d'autres sims ne sont pas victimes des expériences aliens.

J'ai conscience de délaisser aussi bien mon père qu'Al... Mais celui-ci a Rigel pour lui changer les idées, non ?

Le samedi soir, quand Al m'annonce vouloir avoir une conversation "sérieuse" avec moi... je me méprends totalement sur sa teneur. Mais que suis-je donc allée imaginer ? Je ne serai jamais pour lui qu'une bonne pote geek. Et d'ailleurs, pourquoi voudrais-je que notre relation d'amitié évolue en quelque chose... d'autre ? Depuis quand ai-je ce genre de préoccupations futiles ?

Alejandro : - Bléblé, tu devrais passer plus de temps avec ton père, il ne rajeunit pas, tu sais...
Bléblé : - C'est prévu, Al...
Alejandro : - Quand ?
Bléblé : - Dès que mes études me laisseront un peu de temps...
Alejandro : - Ouais, ben j'ai l'impression qu'elles ne te laisseront jamais le temps ! Penses-y avant de le regretter...

Je ne comprends pas pourquoi Al se montre si inquiet à propos de mon père qui semble en pleine forme... assez en forme pour écrire toute une nuit une chanson dédicacée à sa petite Fleur :

♫ J'ai caché
Mieux que partout ailleurs
Au jardin de mon cœur
Une petite fleur
Cette fleur
Plus jolie qu'un bouquet
Elle garde en secret
Tous mes rêves d'enfant
Et tous ces clairs matins
Faits d'heureux souvenirs lointains
Quand la vie
Par moment me trahit
Tu restes mon bonheur
Petite fleur
Sur mes vingt ans
Je m'arrête un moment
Pour respirer
Ce parfum que j'ai tant aimé
Dans mon cœur
Tu fleuriras toujours
Au grand jardin d'amour
Petite fleur
Prends ce présent
Que j'ai toujours gardé
Même à vingt ans
Je ne l'avais jamais donné
N'aie pas peur
Cueillie au fond d'un cœur
Une petite fleur
Jamais ne meurt ♪

Nous avons passé tout le dimanche chacun de notre côté à nos passe-temps favoris. Enfin, rétrospectivement, j'ai l'impression que c'est surtout moi qui me suis concentrée sur l'amélioration de ma fusée, et que Papa et Al s'occupaient juste en attendant que je sois enfin disponible pour eux !

Lorenzo : - Fiston, j'aimerais revenir sur la conversation que nous avons eu il y a quelques jours...
Alejandro : - Sur votre fameuse prof de latin, c'est ça ?
Lorenzo : - Euh, pas vraiment... plutôt sur celle où je te confiais ma fille. Voilà. Depuis la 1ère fois où tu es venu ici, une question me turlupine : es-tu amoureux de Bléblé ?
Alejandro, affolé : - Je vous jure qu'il ne s'est rien passé le jour de ses 20 ans ! Nous sommes toujours aussi puceaux l'un que l'autre !
Lorenzo : - Tu ne réponds pas à ma question qui est pourtant fort simple : es-tu amoureux de Bléblé ? Parce que c'est l'impression que tu m'as donnée la 1ère fois que tu es venu chez nous, et cette impression n'a fait que se renforcer au fil du temps...
Alejandro : - Qu'importe ? De toutes façons, Bléblé n'est pas amoureuse de moi... Je crois pas être son type de garçon !
Lorenzo : - Ah bon ? Tu crois vraiment ça ? Et d'ailleurs, c'est quoi ton type de fille à toi ?
Alejandro : - Bah, au point désespéré où j'en suis, je dirais : vivante...
Lorenzo : - Finalement, je me demande si je ne fais pas une bêtise en voulant te confier ma fille ?

Alejandro : - T'as repensé à ce que je t'ai dit à propos de ton père ?
Bléblé : - Oui, ne t'inquiète pas, demain je passe mes examens, et ensuite, je vous invite au resto, toi et Papa !
Alejandro : - Tant mieux. Parce que  ton père a pris sa retraite pour passer du temps avec toi, il a même décliné plusieurs invitations à sortir de sa sœur et de son frère (ainsi même que de ta mère) pour pouvoir être avec toi, mais toi, tu ne penses qu'à ta maudite fusée !
Bléblé : - Je me rattraperai demain, promis ! 

La nuit  a été animée côté plomberie et Rigel a été incapable de canaliser les fantômes. Résultat : Papa est obligé de réparer tous les sanitaires le lendemain matin !

Alors que je suis en examen, un événement terrible survient en cette fin de matinée !

En rentrant, Al m'annonce que je n'ai plus de parents. Le resto que j'avais prévu avec Papa tombe à l'eau, et je me sers automatiquement dans le frigo sans toutefois être incapable d'avaler un seul morceau. J'ai du mal à réaliser la mort de Lorenzo ! Non, ça n'est pas possible, on devait aller au resto ensemble, il ne peut pas m'avoir abandonnée comme ça !

Finalement, Al et moi nous rendons à la B.U. où mes résultats tombent : C+ en "aimants et mécanique", A en "rien d'irréparable ?", A+ en "expérience avec l'énergie" et B+ en "robotique analogique dans un monde numérique" pour une moyenne générale de A-.

Al ne dit rien mais son regard me crie : "J'espère que ça en valait le coup ?"

Nous rentrons tard le soir et Al semble revenu à de meilleurs sentiments à mon égard.

Alejandro : - Je sais que j'aurais dû repartir chez mon cousin aujourd'hui mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée que je te laisse traverser cette épreuve toute seule. Je vais  rester encore un peu, si tu veux bien, le temps que tu ailles mieux...
Bléblé : - Tu ne m'en veux plus ?
Alejandro : - Je t'en ai jamais voulu, voyons ! C'est juste que... j'avais l'impression d'avoir trouvé une seconde famille avec tes parents... J'aimais beaucoup ton père et ta mère, et les voir mourir tous les deux en l'espace de trois jours... Je... Bref...
Bléblé : - Merci d'être là pour moi ! 

Quand une journée est merdique, elle est merdique jusqu'à la fin ! Quand j'ai entendu ce drôle de bruit de moteur, j'ai cru que les aliens étaient venus pour Al, mais en fait c'est à moi qu'ils en voulaient... Peut-être est-ce une punition à l'encontre de mon projet de me rendre sur Sixam ? Mais comment seraient-ils au courant ? 

Je me sens toute déboussolée par mon enlèvement... et surtout effrayée qu'il m'advienne la même chose qu'à ma grand-mère !

Le lendemain, je m'ouvre de ma mésaventure et de mes angoisses à Al qui me prend dans ses bras, rassurant.

Alejandro : - Ne t'inquiète pas, Bléblé, je serai là pour toi, je t'aiderai à élever cet enfant si jamais...  enfin bref, je serai là !

J'essaie de me reconcentrer sur mes études et d'oublier cette expérience déroutante autant que désagréable. Ne pas savoir ce qu'ils m'ont fait, brrr... cela me plonge dans une telle confusion mentale ! Mais Al n'est pas le seul à veiller sur moi, je peux compter aussi sur mon fidèle Rigel qui se poste à mes côtés comme pour monter la garde.

 Après l'effort, le réconfort...

Dans mon bain, je ne peux empêcher mes pensées de dériver vers le cas "Alejandro"... Je ne sais pas pourquoi, mais je repense soudainement aux paroles de tonton Momo : "il m'a l'air épris de toi...Mais après tout, je me suis peut-être trompé sur l'intensité des regards qu'il te lance..", puis à celles de mon père :"Alors, cet Alejandro ? ce ne serait pas plus qu'un copain ? Non, vraiment ? Tu sais pourtant ce que Robbie Williams disait à propos de Geri Haliwell ? C'est juste une copine avec laquelle je couche accessoirement..."

Peu après, en sortant de la salle de bain de mes parents, je tombe sur Alejandro qui semble m'attendre, assis sur leur lit. Je l'y rejoins. Tout en parlant, j'essaie de découvrir par moi-même ce que mon oncle et mon père semblaient avoir décelé chez lui dès la première rencontre. N'étaient-ils pas finalement dans le tort ? J'ai beau chercher des signes, je n'en vois aucun. Al est pareil à toutes les autres fois. En outre, il ne m'a jamais dit qu'il m'aimait. Même lorsqu'adolescent, il n'arrêtait pas de parler de galoche et de sexe avec moi. Je me rappelle presque avec douleur les paroles exactes qu'il avait eues : "c'était pour expérimenter notre premier baiser".  Jamais il n'avait été question d'amour, bien au contraire. "Cela ne devait pas remettre en cause notre amitié" m'avait-il certifié. A-MI-TIE !

Puis, alors que je suis assaillie par mes doutes, Al aborde abruptement la fameuse question qui me torture l'esprit :

Alejandro : - Je sais que le moment est bien mal choisi mais j'ai besoin de savoir : qu'est-ce que tu éprouves vraiment pour moi ?
Bléblé, prise au dépourvu : - Je... Tu es mon ami... et... je tiens énormément à toi !
Alejandro : - Bléblé, je ne peux plus continuer comme ça, ça me fait trop souffrir... Si tu n'es pas amoureuse de moi, je préfère le savoir et partir... Je t'aiderai toujours pour l'enfant alien si jamais... bref, je t'aiderai, mais je ne peux plus rester sans savoir à quoi m'en tenir pour nous deux !
Bléblé : - Je... Je t'aime... Beaucoup même... mais quant à savoir si je suis amoureuse, je ne sais rien de l'amour, je ne m'y suis jamais intéressée ! Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas que tu souffres par ma faute.. et... et... je ne veux pas non plus te perdre !

Alejandro : - Tu sais, je ne crois pas que l'on ait besoin de s'y connaître en amour pour savoir quand on est amoureux...
Bléblé : - Mais toi, comment sais-tu que tu es bien amoureux de moi ?
Alejandro : - Parce que dès que tu n'es plus là, tu me manques terriblement, et dès que je te vois, j'ai comme des papillons dans le ventre, et cette sensation est bien pire quand je te prends dans mes bras... 
Bléblé : - Moi aussi, je me sens toute bizarre quand tu me prends dans tes bras, et en même temps je m'y sens comme à ma place et je voudrais y rester à jamais...

Et alors que nous nous rapprochons pour nous embrasser, Rigel surgit de nulle part en grognant de façon pas très rassurante.

Alejandro : - Han nan, je crois que ton père s'est réincarné dans Rigel ! Pauvres de nous, on va vraiment finir puceaux !

Le lendemain soir, mes pas m'ont instinctivement conduite dans la chambre de mes parents où Al vient de prendre un bain. Il n'a pas eu le temps de se rhabiller et je fais tout pour le regarder droit dans les yeux. 

Alejandro, taquin : - T'as l'air tendu, Bléblé. Tu veux un petit massage ?
Bléblé : - Au fait, où est Rigel ?
Alejandro : - Nous sommes seuls, je l'ai envoyé en mission à l'extérieur ! 

Ma chambre et celle de mes parents ayant été un fiasco, par superstition, nous nous retrouvons dans celle de ma grand-mère où Al me donne son premier baiser d'amoureux.
 Nous nous sommes déjà embrassés mais c'était par jeu et j'ai l'impression que c'est maintenant la première fois que ses lèvres se posent sur les miennes. D'ailleurs, il me regarde d'un air inquiet et je l'encourage d'un sourire.

Du coup il ne peut pas s'empêcher de frimer en me montrant ses muscles avant de lever les bras en l'air puis de prendre la voix de Claptrap et de crier  en désignant mes jambes : "Ouuuuuuuuuuuuvre-toi !" 

Nous nous précipitons sur le lit où je lui demande pour être vraiment sûre :

Bléblé : - Rigel ne viendra pas nous interrompre cette fois, hein ?
Alejandro : - Je te l'ai dit, je l'ai envoyé en mission à l'extérieur ! Nous avons exactement 11 minutes et 43 secondes. Top départ... Go go go !

Alejandro : - Alors, poupée, heureuse ? Tu veux que je re-rentre ma clé dans ton port USB ?
Bléblé : - Non merci, je préfère double-cliquer ma souris toute seule !
Alejandro : - ...
Bléblé : - Mais nan, j'déconne ! Montre-moi à nouveau ton petit cheval de troie...

Finalement, Rigel a mis plus de temps que prévu pour revenir de sa mission ! Mais on a eu largement assez avec les 11 minutes et 43 secondes... ^^

Petit bilan de Lorenzo :

Bilan de Vagues dans un champ de blé sur 3 semaines et 3 jours :

- Maximum de la compétence fuséologie (9/10) et bricolage (5/10)
- Construire une fusée (avec toutes les améliorations) et aller sur Sixam.
- Entrer dans le lot secret d'Oasis Springs 
- Ne pas avoir d'autres amis que ses grands-parents (gen.1) jusqu'à leur mort : Echec (amie avec sa mère, son père et ses oncles et tantes)
- Maximum Astronaute
- Compléter l'aspiration Cerveau exceptionnel 3/4