Aimee : Bon alors, comme ça t'es ma fille ? Est-ce que t'aimes les croquettes ? Ben non, chuis con, t'as pas encore de dents...

 Peu après la sonnette de l'entrée sonne. C'est le gentil voisin Brent Hecking qui s'ennuie un peu tout seul chez lui.

Aimee : Ah ben tu tombes bien ! J'ai quelque chose d'extraordinaire à te montrer ! Suis-moi !

Aimee à Brent : C'est ici où se cache ma 8è merveille du monde...
Colette accourant : Miaou ! Ben moi alors ? Si cette chose est la 8è merveille du monde, moi je suis le grand sphinx de Gizeh ! Miaou !

Aimee : Brent, je te présente ma fille Lou !
Brent : Super ! Elle a l'air mignonne ! Elle aurait été encore plus mignonne avec plein de poils comme Rosie, mais bon, nul n'est parfait...Je sais déjà ce que je vais lui offrir comme cadeau : un os en plastique. Tu vas voir, les jeunes chiots euh bébés sont super relou quand ils font leurs dents...

Aimee et moi, on essaie de faire un petit frère ou une petite sœur à Lou car on n'est pas sûre que Colette soit vraiment qualifiée pour lui faire une compagne de jeux idéale... En outre, j'ai toujours été entourée d'une multitude de frères et sœurs, et j'ai envie que mes enfants vivent cette expérience formidable !

Ensuite, nous nous attelons aux différentes tâches ménagères ou de bricolage.

Aimee, qui n'a pas l'air pressé de trouver un emploi, s'est mis au jardinage. Il espère que les fruits et légumes qu'il en tirera allégera le budget alloué à la nourriture. Mais il m'a promis de chercher du travail quand Lou popera de son berceau... Ce qui ne sera pas du luxe, car j'ai un peu de mal à joindre les deux bouts, surtout que j'ai été obligée de démissionner de mon emploi de "chauffeur" quand je me suis rendu compte que mon patron, Jacques Villareal, trempait dans des affaires louches...

Je me partage entre ma petite merveille...

... et Colette, pour ne pas qu'elle se sente mise de côté par la naissance de Lou !

Inès : Regarde papa, Colette, comme il est fort ! Il est trop sexy quand il répare la douche...
Colette : Miaou ! Et pas que dans ces moments-là... Miaou !

En revenant d'étendre le linge, Aimee glisse dans une flaque de boue. Il faut dire qu'il n'arrête pas de pleuvoir depuis plusieurs jours. Le printemps n'est pas très clément à Brindleton Bay !

On a acheté plein de jouets à notre chatte mais finalement, les chats, c'est comme les gosses, ça joue avec avec un rien...

Aimee a rejoint le groupe Les Habitués car les journée sont longues pour lui. Il adore son rôle de père au foyer mais il a besoin quelques fois de discuter avec des adultes.

"Si tu travaillais, tu aurais des conversations d'adulte avec tes collègues", lui ai-je répliqué pour le taquiner. De toutes façons, il ne me reste plus longtemps à attendre que mon compagnon se mette en quête d'un emploi car demain, Lou grandit ! 

Inès : Regarde ma chérie, voilà papa, notre super héros ! S'il a l'air si heureux, c'est que demain, il se met à chercher du travail...
Aimee : Ahem...gnééééé... 

 Pour l'instant, Lou tient plus de son père que de moi... Je suis contente qu'elle ait hérité de ses cheveux de feu !

Mardi étant mon jour de congé, nous décidons de le passer au parc près de chez nous pour profiter de cette belle et chaude journée d'été. A côté de l'espace canin, la municipalité a aménagé il y a peu un coin dédié aux tout petits d'humains... pour faire taire les rumeurs selon lesquelles, dans le quartier de la Place du sable, les animaux seraient mieux traités que les humains !

Brant : Oh, mais qui vois-je ? Les deux plus belles femmes du quartier !
Inès, taquine : Seulement du quartier ?
Brant : Brent m'a dit qu'il avait vu Lou dans son berceau mais je ne pensais pas que le temps avait filé aussi vite... Qu'est-ce qu'elle est mignonne !

Puis nous papotons un moment lui et moi. Il lance de temps en temps sur ma fille des regards attendris... et peut-être aussi un peu envieux ? Mais je me dois me tromper car Aimee m'a avoué que Brent n'avait pas eu l'air franchement ravi d'être mis en présence d'un enfant l'autre jour !

La chaleur est telle qu'avant de rentrer chez nous, nous passons par l'enseigne de jardinage Lesym Merlin pour acheter une petite piscine à Lou où elle peut barboter sous l'œil attentif de son père.

Je ne sais pas si Colette fait le dos rond à cause de la dispute que je viens d'avoir avec Aimee ou des bruits dérangeants qui sortent du corps de ma fille mais le fait est que je suis assez remontée contre son maître qui vient de m'annoncer qu'il attendrait que Lou aille à l'école pour travailler. Va-t-il me sortir le même discours à chaque anniversaire de Lou ?

Inès à Colette au déjeuner : Mais enfin Colette, toi qui as de l'influence sur ton maître, tu ne peux pas le convaincre de chercher un emploi ? T'en as pas marre de vivre aux crochets de la maîtresse de ton humain chéri et de manger des croquettes payées avec mon argent ? 
Colette : Miaou ! Détrompe-toi, chouquette ! S'il travaillait, je pourrais enfin passer à la pâtée pour chats ! Miaou !
Inès à Aimee : Et ça te fait rire ?
Aimee : Désolé, je vous aime trop toutes les deux... enfin toutes les trois !

C'est terrible, mais je ne peux pas rester longtemps fâché contre Aimee. Pfff... 

Après avoir démissionné de mon travail de simette pas commode, je me suis lancée dans la carrière artistique. Autant que la guitare que j'avais emmenée avec moi à Brindleton Bay pour démarrer ma nouvelle vie me serve à quelque chose, non ? Du coup, j'ai créé un groupe appelé Concerto (ouais, je sais, ça fait un peu meuf qui se la pète, mais un jour je jouerai des concertos, j'en suis certaine et vous viendrez même m'applaudir !). Je passe donc ma journée de mercredi à m'entraîner au club Calico avec les membres de mon groupe. 

Quand je rentre, je trouve un étranger sur le pas de ma porte, me demandant si je peux l'abriter le temps que l'orage se calme. Je n'ai jamais vu un homme avec une peau aussi pâle, ce qui lui donne un air étrangement séduisant. Il s'appelle Caleb Vatore et me dit habiter la petite bourgade de Forgotten Hollow. Jamais entendu parler d'un tel lieu !

S'il a réussi à échapper à la foudre, il est vite surpris lorsqu'il repart par l'état boueux des chemins. Il faut dire que Brindleton Bay a vite tendance à se transformer en bourbier dès qu'il pleut... et il pleut souvent...

Dans la nuit, je reçois un appel d'un de mes anciens collègues pour m'apprendre la mort de Jacques Villareal. Génial ! Je vais maintenant me coltiner l'état d'esprit "triste" pendant 48 heures !

Quand je vois la tendre complicité qui lie Lou à son père, je me dis parfois qu'Aimee a finalement eu raison de vouloir rester à la maison pour élever notre fille... même si pour l'instant nous n'avons plus que 874 simflouze en poche...

Lou découvre sa compagne à poils qui se laisse gentiment caresser.

Lou riant : On va bien s'amuser toi et moi !

Lou à Colette : Lève ta t'ompe, comme ça !
Colette : Miaou ?
Lou : Allez, lève ta t'ompe !
Colette : Miaou ! Mais j'ai pas de trompe ! Je suis un chat. Un Rex de Cornouailles. Miaou ! 
Lou chantant : ♪ La pat'ouille des néléfants ♫
♫ s'achemine pesamment ♪
♪ la t'ompe en avant les oweilles au vent ♫
Colette : Miaou ! Ma petite maîtresse est folle, au secours ! Je viens d'une race élégante et athlétique et pas de la famille lourdaude des Elephantidae. Miaou !
Lou chantant toujours : ♫ et ci'cule militai'ment ♪
♪ et ci'cule militai'ment ♫
♫ Une, deux, une, deux ♪
♪ Ali'nement ! une deux ♫
♫ Deux pa' deux ou t'ois pa' t'ois ♪
♪ On éc'ase du petit pois ♫
♫ On abîme tout i-u-nement ♪
♪ Et ci'cule militai'ement ♫
♫ On ci'cule militai'ement ♪

Quand je rentre à 22 heures du boulot, je suis surprise par l'orage. Je commence par en avoir ras ma guitare de ces orages d'été qui durent depuis plusieurs jours et qui me mettent les nerfs en pelote. On n'aura finalement pu que très peu profiter du soleil estival !

J'ai besoin de me changer d'urgence les idées, l'invitation de Brant à aller en boîte de nuit ne tombe on ne peut mieux. En plus, il fait beau à Windenburg !

Tandis qu'Aimee joue avec notre fille, je fais la grasse matinée en ce vendredi midi.

La pluie qui tombe sans discontinuer ne me donne guère envie de me lever...

Je ne sais pas si c'est le fait de rester confiné à l'intérieur depuis des jours qui donne envie à Aimee de mettre du soleil dans nos vies en se jetant à mes pieds dès mon réveil mais le moment est si mal choisi que je décline sans hésiter sa demande en mariage.

Inès : Enfin Aimee, avec quel argent voudrais-tu que l'on organise un mariage ? Nous n'avons plus que 862 simflouzes sur notre compte en banque. Nous avions plus de 3000 simflouzes quand j'ai emménagé chez toi. Plus je travaille et plus j'ai l'impression que nos finances baissent. Et pourtant, nous ne faisons jamais de sorties payantes ! Nous ne partons jamais en vacances ! Nous n'allons jamais manger au restaurant ! Quand donc te décideras-tu à trouver un travail ?

Je suis tellement vénère que je décide de prendre un jour de congé et d'aller me calmer dans un bar...

Mais je n'y reste pas longtemps seule, car Aimee, qui prenait sa douche quand je suis partie, s'est précipité à ma poursuite sans prendre le temps d'enfiler un pantalon... Devait-il avoir peur que je prenne définitivement mes cliques et mes claques ? Je trouve sa démarche mignonne mais je suis encore trop en colère pour rentrer avec lui. Aussi, je le laisse en plan pour passer chez Caleb qui a apparemment quelque chose d'important à me demander. En tout cas, c'est ce que laissait suggérer son coup de fil !

C'est la première fois que je vais chez lui et sa demeure est assez impressionnante... dans le genre macabre ! J'espère qu'il ne cache pas de cadavres dans ses placards. Brrrr...

Inès : Alors, qu'aviez-vous de si important à me dire à 1h40 du matin ?
Caleb, séducteur : Le temps que vous arriviez ici, et j'ai déjà oublié...
Inès : Ooooo-Kay... Dans ce cas, c'est moi qui vais vous demander une chose importante : ne pourriez vous pas pistonner mon compagnon ? 
Caleb : Ah ? Vous êtes en couple ? Quant à votre demande, je vous aiderai avec plaisir, mais je suis mixologue et je travaille de nuit. Je ne sais pas si votre conjoint est prêt à accepter ces contraintes. D'ailleurs, a-t-il quelque expérience dans la confection de cocktail ? Sait-il par exemple préparer la recette du Lama salé ? ou celle du Simsapolitan ?
Inès : S'il s'entraîne à les préparer, êtes-vous prêt à lui donner un coup de main ?
Caleb : Avec grand plaisir... 
Inès : Merci. Désolée mais il est temps que je rentre chez moi... A une prochaine fois, j'espère !
Caleb : J'en serais plus que ravi !

Le matin même, je reçois une invitation de Brant qui m'invite à déjeuner Chez Lama !

Inès : Je croyais qu'il fallait venir dans ce restaurant en tenue habillée !
Brant : Ne t'inquiète pas, j'ai laissé mon costume dans la voiture. Laisse-moi juste le temps de l'enfiler et je suis tout à toi !

Je suis soulagée par ces paroles car, à l'intérieur, c'est un peu le gratin qui s'est donné rendez-vous... enfin, je parlais pas pour Katrina Caliente !

 Inès : C'est vraiment gentil à toi de m'inviter !
Brant : Oui, on est voisin mais nous ne voyons guère. J'ai donc décidé de réparer cet oubli ! Tu as l'air resplendissante !
Inès : Dommage que mes finances ne le soient pas autant que moi !
Brant : C'est à ce point problématique ?

Inès : Tu sais, Aimee ne travaille pas. D'ailleurs, tu ne pourrais pas lui trouver un emploi dans ta branche ?
Brant : Ne le prends pas mal, mais Aimee n'est pas vraiment taillé pour le sport...
Inès : Même pas comme gardien des vestiaires ? ou responsable de l'eau ? Je t'en conjure, trouve-lui quelque chose !
Brant : J'ai l'impression que tu traverses une mauvaise passe avec ton compagnon ?
Inès : J'en ai marre de le voir tout le temps à la maison quand je rentre... En plus, il ne fait même pas à manger, c'est moi qui m'y colle après mes huit heures de boulot. Malgré tout, c'est un très bon père qui s'occupe très bien de notre petite Lou, hein ? Et il ne rechigne jamais à faire le ménage, la maison est toujours propre comme un sou neuf, ce qui est très agréable! Mais les fins de mois sont difficiles ! On ne peut même pas partir en vacances!
Brant : Tous les couples rencontrent à un moment ou un autre des difficultés ! La vraie question est : ces difficultés sont-elles insurmontables ?
Inès : Oh ! tu veux dire que toi et Brent...?
Brant : Je me rends compte que lui et moi sommes très différents et que ces différences commencent par nous éloigner l'un de l'autre... J'aimerais un enfant mais il ne veut pas adopter, il dit que Rosie lui suffit amplement... Mais ça ne me suffit plus ! C'est horrible mais parfois, il m'arrive de me demander si je n'ai pas fait une énorme erreur en l'épousant...
Inès, toute retournée : Oh, je suis vraiment désolée...

Je suis surprise que dès le lendemain après-midi, Brant m'invite à nouveau, mais cette fois au Lama qui crie.

Inès : Alors, à quoi allons-nous lever notre verre ?
Brant : A l'acquisition d'un arbre à simflouzes pour toi !  
Inès : Et pour toi ?
Brant : Un bébé dans l'année... mais j'ai peu d'espoir que Brent change d'avis... Mais foin de ces jérémiades et amusons-nous ce soir !

Ça, pour nous amuser, nous nous sommes bien amusés ! Un peu trop peut-être ? Mais nous nous sentions tellement bien ensemble, nous nous comprenions tellement bien que la suite est venue naturellement, sans vraiment penser à mal... Vous me croyez, n'est-ce pas ?!?

Brant : C'était juste... waouh ! Tu sais, tu es la première femme avec laquelle je fais l'amour !
Puis, après avoir embrassé Inès : Mon dieu, Inès, qu'avons-nous fait ? et qu'allons-nous devenir ?
Inès : Ce que nous avons toujours été : les partenaires aimants et dévoués des plus parfaits des compagnons... Je n'oublierai jamais ce moment mais il ne doit jamais se répéter ! Promets-le-moi...
Brant : C'est que... Oui, je te le promets...

 La honte m'assaille quand en rentrant, je découvre mon merveilleux Aimee en train de lire une histoire pour endormir notre petite fille. Ne pourrait-il pas m'en lire une pour endormir ma conscience ?